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Les différents acteurs et usagers de l information climatique sont en atelier d’échange sur la problématique de La dissémination comme moyen d’intégration effective du climat dans le développement, la réduction des risques de catastrophes climatiques et l’adaptation au changement climatique. Cet deuxième atelier qui vient après celui de Brazzaville en Septembre 2012 est organisé par le Centre Africain Pour les Applications de la météorologie au développement à travers le projet d’appui aux institutions Africaines du climat (ISACIP) en prélude à la tenue de La 17ème session du Conseil  d’administration du Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD), et des différents Comités de pilotage du Projet vigilance et gestion intégrée des risques liés au climat (ViGIRisC), du Projet d'Appui aux Institutions Africaines du Climat (ISACIP). Débuté le lundi 15 avril 2013 dans la salle de conférence de safari hôtel à Nairobi au Kenya, cet atelier est prévu s’achever le 17 Avril. L’objectif de cet atelier dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Professeur Géoftrey WAHUNGU, de la National Environnement Management Authaurity ( NEMA) du KENYA, consiste à préciser la feuille de route pour le développement et la mise en œuvre de la stratégie de dissémination, en produisant un état plus exhaustif des systèmes et moyens existants (des forces et faiblesses) : réseaux de producteurs et utilisateurs d’information et de communicateurs, infrastructures de communication et acteurs de dissémination.
Durant les trois jours de travaux, les participants venus de toute l’Afrique vont d’abordCompléter l’inventaire des réseaux de dissémination, des cas de bonnes pratiques en matière de dissémination de l'information météorologique et climatologique et les défis à relever, puis
 Faire des recommandations pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie de dissémination /communication pour un impact effectif par l’intégration de l’information climatique dans la planification et l’exécution des activités par les acteurs de développement.
Le tout étant d’aboutir entre autre à une prise de conscience plus accrue des institutions partenaires et des SNMH vis à vis de l’importance de la dissémination des informations climatiques en vue de contribuer à la réduction des risques des catastrophes d’origine climatique, et à l’adaptation au changement climatique; et à La création et la mise en place d’un réseau africain de dissémination des informations climatiques constitué par des organisations gouvernementales et non gouvernementales de médias et acteurs dont des journalistes scientifiques, des organisations utilisateurs aux échelles locale, nationale et continentale en vue du renforcement du partenariat entre ces acteurs.
Dans son allocution, le Directeur Général de l’ACMAD a remercié tout d’abord les partenaires  financiers, techniques et scientifiques dont les efforts consentis en faveur du centre ont permis la tenue d’activités tel que ce présent atelier en direction des médias, des communicateurs , des spécialistes de la météorologie et du climat. Ce sont ente autres :la Banque africaine de développement (BAD) qui, à travers le projet d’Appui Institutionnel aux Institutions Africaines du Climat (ISACIP) apporte un appui très important à l’ACMAD ;
le Fonds français pour l’Environnement Mondial (FFEM) et l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le projet de Vigilance et de Gestion Intégrée de Risques Climatiques (VIGIRISC) conduit sur l’ensemble du continent soutien également les présentes réunions. Ainsi que d’autres partenaires techniques et scientifiques comme l’OMM, Météo France, l’IRI, la NOAA et l’Office Météorologique du Royaume Uni (UK Met Office) ont consenti des soutiens importants.
Après avoir rappelé la vulnérabilité liée aux chocs climatiques, Monsieur Diallo Alhassage Directeur Général de ACMAD a déploré le fait que l’information météorologique et climatique ne réponde pas convenablement aux exigences attendues parce que les stratégies de dissémination de l’information météorologique et climatique en place sont inappropriées et inadaptées. Il a émis le souhait qu’au sortir de ce second atelier, les expériences vécues et partagées ainsi que des propositions des participants contribuent à la construction d’une stratégie de communication et de dissémination adaptée, appropriée pour améliorer la contribution des services météorologiques africains dans le développement de leur pays.
Une telle stratégie devrait par ailleurs permettre à tous les acteurs notamment, les utilisateurs de l’information, de bénéficier d’information en réponse à des besoins et cela dans le format, à la fréquence et par le canal les plus appropriés. Cette stratégie de communication élaborée par tous  les acteurs de développement , et de dissémination de l’information météorologique et climatique doit être efficace pour permettre aux acteurs des secteurs les plus tributaires des conditions météorologiques et climatiques d’être plus robustes et plus résilients aux chocs climatiques.
Ces propos sont corroborĂ©s par le prĂ©sident du Conseil d’Administration de l’ACMAD , monsieur Camille LOUMOUAMOU pour qui une meilleure comprĂ©hension de la variabilitĂ© et du changement climatiques est nĂ©cessaire pour appuyer les processus dĂ©cisionnels en Afrique et permettre que les investissements pour la gestion et l'attĂ©nuation des risques et catastrophes climatiques ainsi que le renforcement de la rĂ©silience des populations et les mesures d'adaptation soient basĂ©s sur des informations mĂ©tĂ©orologiques et climatiques plus fiables.Â
Il est donc nécessaire pour ACMAD de se doter d’une politique de communication adaptée, et de favoriser l’exploitation des services et des produits climatologiques par d’autres acteurs du développement.
L’ACMAD l’a bien compris et bien intégrés dans ses activités quotidiennes en   améliorant sa gouvernance et en renforçant son soutien aux Etats. Toute chose qui lui vaut aujourd’hui d’être reconnu comme un Centre climatique régional et de retrouver ainsi la confiance des partenaires et des bailleurs dont le nombre augmente régulièrement et qui apportent au centre un appui technique et financier important; ce qui lui permet d’organiser régulièrement des fora de prévision saisonnière des précipitations en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, le premier fora de prévision saisonnière organisé dans la zone de l’Océan indien. Et surtout ce présent atelier, deuxième du genre après celui de Brazzaville.
Les travaux et les différentes communications prévues augurent déjà de résultats probants dans le domaine de l’accessibilité à l’information climatique et surtout à la création d’une seule communauté capable par ses actions de relever le défi de la lutte contre la pauvreté, l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophes.
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